Révolution dans le couple

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il y a 5 ans

J'ai 51 ans, ma femme 54. Nous sommes mariés depuis bientôt 30 ans.

Carole est une belle femme. C'est une brune aux yeux marrons, à la poitrine généreuse, des hanches larges avec un visage adorable. Je suis convaincu que si on demandait à quelqu'un son âge, il lui en donnerait au moins dix de moins. Elle est directrice d'un laboratoire pharmaceutique et son travail occupe une bonne partie de son temps.

Moi, je suis grand, brun aux yeux bleus. je suis consultant informatique indépendant. Je passe donc une grande partie de mon temps dans mon bureau installé dans le grenier de notre maison.

Carole et moi formons un couple unis. Bien sûr, ce n'est plus l'amour des premiers jours, mais j'aime profondément ma femme et je crois qu'elle m'aime aussi. Je ne sais pas si elle m'a jamais trompé, mais moi, malgré deux ou trois occasions, jamais.

Bref, tout irait bien entre nous si il n'y avait deux problèmes.

Le premier est l'absence d'e n f a n t . Nous avons essayé pendant des mois avant que les médecins m'apprennent que j'étais stérile. Nous avons alors essayé d'adopter pendant des années, mais nous n'avons jamais réussi et on a fini par laisser tomber. Il faut dire qu'à la suite d'une virée, je m'étais battu avec un mec et que j'avais écopé de six mois de prison dont un ferme.

J'avais 19 ans, c'était une connerie, mais ça la fout mal sur un dossier d'adoption.

Le second me concerne plus particulièrement. Je pense que je n'ai plus fais l'amour avec ma femme depuis près d'un an. Mieux que ça, mais je crois que durant cette période, je ne l'ai jamais vu nue. J'ai beaucoup insisté au début, mais elle me rejetait en évoquant toujours une bonne raison.

J'ai toujours eu une forte libido et, encore une fois, j'adore ma femme et je la trouve très séduisante. Cette situation m'était très pénible et je passais ma tension sexuelle en me masturbant.

Au fil du temps, j'avais accumulé un tas d'histoires érotiques. Toutes traitaient de la domination de la femme sur l'homme. Je ne sais pas pourquoi, mais cela me faisait bander.

Si je ne pouvais plus rien faire pour le premier problème, je décidais d'agir pour tenter de régler le second.

Je décidais d'aller voir un sexologue. Carole reçu très froidement cette proposition.

« Pourquoi, je n'ai aucun problème moi »

« Chérie, ça fait combien de temps qu'on a pas fait l'amour? »

« 'ai pas envie. Tu veux quoi, que j'écarte les cuisses pour que tu puisses faire ton truc »

« Non...non...Je veux simplement comprendre. C'est pas normal »

Elle réfléchit un instant avant de répondre:

« On...d'accord, mais alors avec une femme »

« Si tu veux »

Je passais les jours suivants à trouver un sexologue femme pas très loin de chez nous et libre, et le mercredi suivant, nous étions dans son cabinet.

Je découvris Mme Françoise Klein? C'était une petite brune dans la quarantaine qui faisait très institutrice du XIXeme siècle avec son chignon strict et ses lunettes cerclées.

Nous lui racontâmes notre histoire, notre...mon problème. Elle nous écoutait d'un air intéressé, posant parfois quelques questions, insistant sur un point qui ne lui paraissait pas clair. Carole me surprit, si au début de l'entretien elle s'enfermait dans un mutisme glacé, elle finit par s'exprimer, jusqu'à monopoliser parfois la parole.

À la fin de la séance, elle nous proposa deux ou trois séances séparées et nous mîmes en place nos agendas respectifs.

Je me retrouvais donc un soir, seul, dans la salle d'attente quand elle vint me chercher.

« Monsieur, il me faut votre accord, je compte vous hypnotiser »

« Quoi? Comme dans les spectacles »

Elle sourit chaleureusement.

« Presque, l'hypnotisme permet d'accélérer les choses. Vous êtes dans cet état comme un livre ouvert et c'est votre subconscient qui répond aux questions. Ça marche, je vous l'assure »

J'étais convaincu d'être totalement non-réceptif à ce truc, mais je ne voyais pas de raison de lui dire non. Elle me fit signer un papier et me fit allonger sur le divan de son bureau. Elle mit une douce musique d'ambiance et, s'asseyant à côté de moi, commença à me parler lentement. Dans mon esprit, cela dura une dizaine de minutes et quand elle me fit me relever, j'étais un peu fier d'avoir résisté à son H y p n o s e ...C'est alors que je regardais la pendule. Trois quarts d'heure s'était écoulées

« Bien, c'est assez pour une première séance. Comment vous sentez-vous? »

« Euh, bien...J'ai perdu une demi-heure de ma vie mais sinon.. »

Elle rit à cette remarque.

« Rassurez-vous, Monsieur, vous n'avez rien perdu »

Je rentrais chez moi assez troublé par ce que je venais de vivre

Nous eûmes encore deux séances elle et moi et deux semaines plus tard, Madame Klein nous fit venir ensemble pour la conclusion de son étude.

« Il y a une chose essentielle, vous vous aimez profondément. »

Carole et moi nous regardâmes, c'est étrange mais j'avais la sensation de renouveler mon mariage avec elle, et savoir que même son subconscient parlait de son amour pour moi me ravissait.

« Madame, vous l'aimez, mais vous en voulez à votre mari de ne pas avoir pu vous donner d'e n f a n t , et vous avez envie de le punir »

« Monsieur, vous êtes en totale adoration devant votre femme, mais vous vous sentez délaissé »

« Et au milieu de tout ça, il y a le sexe. Plus Monsieur en a envie, plus Madame se refuse. Pour elle c'est inconsciemment une punition supplémentaire, pour lui une preuve de son désintérêt. »

« Bref, vous ne vous comprenez pas »

Elle laissa passer un instant pour nous laisser réfléchir à ce qu'elle venait de dire.

« Il existe une solution: la cage de chasteté »

Je baissais les yeux, j'avais lu beaucoup d'histoires sur le sujet. Carole réagit immédiatement.

« Une quoi? »

« C'est un dispositif qu'on installe sur le pénis de l'homme et qui empêche toute érection »

Carole me regarda, l'air effaré.

«Tu mettrais ça toi? »

« Si ça peut améliorer notre relation, oui »

« Ça permettrait à Madame d'être tranquille et de savoir qu'elle punit son mari sans rien avoir à faire, et à Monsieur de se sentir considéré en subissant la volonté de Madame »

Nous rentrâmes en silence, chacun pris par ses pensées. J'avais joué le bravache, mais je me voyais très mal ne plus me masturber,et je n'étais pas sûr que cette idée loufoque améliore ma situation. Et puis, j'étais convaincu que cela durerait un jour ou deux, une semaine touts au plus, et je ne voyais pas ce que ça changerait.

Arrivé à la maison, je reconnus l'air froid et professionnel de Carole quand elle me lança:

« Tu as l'air de savoir ce que c'est. Achète ce truc sur internet, moi, je vais me coucher »

Je passais un moment sur internet pour trouver ce que je cherchais. C'est étrange mais autant ça me faisait peur, autant je recherchais un produit -24/7. Je jetais mon dévolu sur une cage en grille d'acier chromé, soit disant livrée en quarante-huit heures.

Je m'allongeais à côté de ma femme, comme d'habitude, elle était habillée d'une épaisse chemise de nuit de coton. Elle dormait. Je lui palpais doucement les seins, mais je n'étais pas dans l'état d'esprit et je finis par m'endormir.

Le paquet arriva deux jours plus tard. Je le posais sut la table du salon, et je me servit un whisky, angoissé par l'avenir. Je venais de le finir quand Carole rentra et vint me faire la bise. Elle remarqua le paquet sur la table.

« Ça y est, c'est arrivé? »

« Oui »

« Sers-moi un apéritif chéri, pendant que je regarde ce truc »

Je lui servis son Martini-Gin préféré, m'accordais un second whisky et revint m'asseoir. Elle avait ouvert l'emballage et en sortait la cage que j'avais vu en photo. Elle me parut plus petite que je m'y attendais. Elle étudiait avec application le court mode d'emploi joint.

« Tu es sûr que tu veux que je te mette ça? »

J'essayais de cacher mon hésitation sous une apparente assurance mais tout cela m'angoissait de plus en plus.

« Oui »

« Ils disent que, si on veut la porter longtemps, il est mieux de se raser avant...va te raser...tu trouveras de la crème dépilatoire dans le placard »

C'est le cœur battant que je partis vers la salle de bain.'La porter longtemps', qu'entendait-elle par là? M'étais-je engagé dans une aventure plus risquée que je le pensais? Ça me fit étrange de me raser le pubis. Mon sexe circoncis paraissait plus gros sous mon ventre glabre. C'était la première fois que j'obéissais à un ordre inhabituel de ma femme et j'en éprouvais une étrange sensation. Comme elle m'y avait invité, je me badigeonnais de crème, attendis qu'elle fasse effet et passais sous la douche pour l'enlever.

J'allais me rhabiller quand il me vint une idée bizarre et c'est absolument nu que je revins au salon. Elle était dans le même positon, mais son verre à nouveau plein attestait qu'elle s'était resservi.

Elle eu un léger sourire en me voyant revenir.

« Approche »

Instinctivement, j'avais les mains dans le dos quand je me mis debout devant elle.

Avec des gestes très professionnels, elle passa une bague qu'elle serra derrière mes testicules, tirant pour s'assurer qu'elle ne pouvait pas passer, puis elle glissa avec application la cage grillagée sur mon membre.

C'était surréaliste de la voir ainsi s'activer sur mon sexe comme si j'étais un patient quelconque qui essayait un nouveau truc. Cela faisait des mois qu'elle ne m'avait pas touché, et le jour ou elle le faisait, c'était pour m'enfermer dans cette cage.

Elle ferma le dispositif avec un 'clic' qui me sembla retentir dans toute la pièce. Je savais que le système de blocage interne était inclus dans la cage -et qu'elle ne nécessitait pas de cadenas.

Elle regardait fascinée mon sexe encagé. Au repos, il occupait environ les deux tiers de la cage et il était évident qu'elle ne me permettrait pas une véritable érection

Quand elle me lâcha, le poids et la courbure de la cage tirèrent mon sexe entre mes jambes. Le métal était froid. Ce n'était pas vraiment inconfortable, juste gênant.

Elle sortit les deux clés livrées avec la cage et je vis son regard s'illuminer.

« Voilà, maintenant, c'est moi qui décide »

Elle venait de résumer la situation en quelques mots. J'avais pris ça pour un jeu, mais je craignais à présent que ça prenne des proportions que je n'avais pas envisagées.

« Rhabille-toi qu'on voit ce que ça fait avec un pantalon »

Je revins de la salle de bain habillé. On voyait une légère bosse à l'entrejambe de mon pantalon de toile, mais c'était très anodin et il aurait fallu avoir l'esprit mal tourné, ou connaître déjà ce genre de dispositif pour y voir quelque chose d'anormal.

« Bon, c'est bien, finis ton whisky, on passe à table »

Au bout de quelques jours, je demandai à Carole de me libérer de ma cage. Elle m'avait répondu d'une voie froide :

«J'y crois pas, tu ne peux déjà plus te retenir? C'est toi qui a voulu ça pour que les choses changent. Ce n'est pas au bout de deux ou trois jours que ça va se faire. Et puis tu me fatigues, plus tu demandes, et plus longtemps je te laisserai avec ça » Je compris que les choses avaient changé. J'étais accoutumé à lui demander de faire l'amour. J'essuyais le plus souvent un refus et j'allais me masturber pour calmer mon envie. Là, c'était différent, je lui demandais la permission de me masturber... et elle l'avait refusé!

Les choses allaient de mal en pis et je maudissais intérieurement Madame Klein de cette idée absurde.

Le temps passait, une semaine maintenant. Plus ma propre envie croissait désespérément, plus Carole devenait belle et attirante. J'avais deux ou trois fois expérimenté l'inconfort d'un début d'érection et je savais que cela m'était interdit tant que j'aurais sur moi cette cage. J'avais bien sûr essayé de l'enlever, mais je m'étais vite rendu compte que sans la clé, s"était impossible.

J'étais absolument entre ses mains. C'est étrange ce que provoque la certitude de ne pouvoir plus jouir. Je veux dire qu'il m'était arrivé dans ma vie des périodes d'abstinence, mais ça avait toujours été du fait de ma volonté. À présent, seule sa volonté comptait et j'en éprouvais à la fois de la rancœur, à la fois une sorte de plaisir masochiste difficile à comprendre. Quand la sexologue avait évoqué la cage de chasteté, j'avais vu ça comme un jeu sexuel pour réveiller la libido de Carole. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle prenne les choses au sérieux. Elle l'avait fait et maintenant, je ne savais plus trop quoi faire pour me sortir de cette situation.

Le temps passa, les jours après les autres

Un soir, nous prenions l'apéritif, j'évoquais mon problème.

«Carole, tu envisage de me libérer quand? »

«Arrête, je t'ai déjà dit de ne pas te plaindre »

«Je ne me plains pas, je voudrais comprendre »

Elle me fixa l'air sérieux.

«Au début, ça me paraissait dingue. Ce qu'a dit la sexologue, le truc que je t'ai mis...tout. Et puis j'ai vu la manière dont tu me regardais. C'était comme au début de notre mariage. Il y avait à nouveau ce désir brûlant dans tes yeux. Et pour la première fois depuis des années, je me suis trouvée belle. Alors, pour répondre à ta question, je ne sais pas. Mais je n'ai pas envie que ça s'arrête »

C'était terrible à entendre, à la fois je comprenais ce qu'elle disait et j'étais heureux de la rendre heureuse, à la fois je désirais cette femme plus que je crois de l'avoir jamais fait et je n'en pouvais plus de mon envie sexuelle omniprésente.

Je ne répondit pas et baissais la tête, des larmes dans les yeux

«Regarde-moi...Pourquoi tu pleures? »

«Je ne sais pas...en même temps je te comprends, en même temps c'est dur pour moi »

«C'est toi qui à voulu ça »

«Oui »

Je me gardais bien de lui dire que je ne m'attendais pas à ça.

«Lève-toi et baisse ton pantalon »

«Quoi »

«Tu m'as entendue »

Sans trop savoir pourquoi, mais un peu excité par son ordre, j'obtempérais »

«Approche »

Elle saisit ma cage dans ses mains pour l'observer

«Ça te fait mal »

«Non »

«Tu sais, depuis qu'on a acheté ce truc, je me suis documentée. Il parait que ça fait mal quand on bande, c'est vrai »

«Je ne sais pas »

Elle me regarda étonnée.

«Tu n'as pas bandé depuis quinze-jours? »

«Non, pas vraiment »

Elle prit un air rêveur et me lâcha

«Rhabille-toi »

J'avais eus un certain espoir quand elle m'avait dis de baisser mon pantalon, et c'est avec regret que je le remontais. Ce soir là, Carole vint se coucher avec une fine nuisette en nylon noir.

Après des années ou elle se couchait avec une épaisse chemise de nuit de coton, voire ainsi sa poitrine généreuse presque exposée dans la dentelle me fit un effet incroyable. Je partageais le lit de cette femme depuis 30 ans et j'étais encore excité par la simple vu de son corps légèrement habillé.

Je sentis tout de suite à la brusque douleur que je rentrais en érection...ou du moins, que j'essayais

La chaleur de son corps, l'odeur de ses cheveux. J'avais l'impression de redécouvrir la femme que j'aimais.

Elle se mit en chien de fusil et m'attira vers elle pour que je la prenne dans mes bras. Ma cage était coincé entre ses fesses.

C'était très paradoxal, en même temps, j'étais au paradis en embrassant le corps de ma femme, en même temps en enfer avec la douleur vive que j'éprouvais dans mon membre.

Assez vite, je sentis à sa respiration lourde et régulière qu'elle s'était endormie. Je mis moi longtemps à trouver le sommeil.

À partir de ce soir là, les choses empirèrent. Carole ne manquait pas une occasion de m'exciter, toujours avec beaucoup de retenue et sans le montrer, mais elle me connaissait par cœur et elle savait toujours jouer avec les ressorts qui m'avaient séduits chez elle 30 ans plus tôt. À chaque fois le résultat était le même et je ne pouvais réprimer une grimace sous la morsure de la cage.

Ça la faisait toujours sourire. Malice, cruauté ou satisfaction de se sentir désirée, je crois que c'était un peu de tout ça.

Un soir, quand je vins me coucher, elle était assise sur le lit, l'air songeur. Je la fixai, interro- gateur.

«Écoute Pascal, j'ai décidé de dormir nue »

Je sentis à l'inconfort de la cage, que ce qu'elle disait m'excitait déjà.

«Je sais l'effet que ça te fait et je ne veux pas te faire souffrir inutilement. Alors je te demande d'aller coucher dans la chambre d'amis. »

J'étais catastropĥé par cette nouvelle.

«Non, non, c'est pas la peine »

Sa voix se fit plus autoritaire, comme une mère morigénant son e n f a n t

«Je ne t'ai pas proposé, je t'ai demandé »

La m o r t dans l'âme, je partis me coucher dans la chambre d'amis. C'était une chambre assez sobre, sans fenêtre et avec une armoire et un lit comme seul ameu- blement. Sa seule originalité résidait dans le lit en fer forgé qui prenait toute la place. Nous l'avions acheté dans une brocante et il était sans doute ancien, en tous cas, énorme, 2m20 par 2m, pour une petite chambre.

Je me déshabillais et m'allongeais sur le lit. Pour bonnes ou de mauvaises raisons, j'avais la sensation d'avoir été rejeté, renvoyé de la chambre que je partageais depuis des années avec ma femme, et comme depuis très longtemps, je couchais seul J'étais étendu sur le dos, dans le noir, la seule lumière qui me parvenait était celle des lampes de chevet dans notre chambre. Et puis il me sembla entendre des gémissements. Je faillis me lever pour voir si elle n'avait pas d'ennui quand je compris le nature de ces bruits. Carole se masturbait. Je ne l'avais jamais vu se masturber en 30 de vie commune mais il ne pouvait pas y avoir d'erreur. Je reconnaissait les soupirs étouffés qu'elle émettait quand nous faisions l'amour.

C'est avec une vive douleur dans ma cage que j'écoutais avec attention ces bruits. L'imaginant nue, étalée su le lit, une main entre les cuisses et l'autre sur ses seins que je savais particulièrement sensibles. À quoi pensait-elle en se donnant ainsi du plaisir?. Je percevais, à l'augmentation de ses plaintes la lente montée du plaisir. Ma cage ne m'avait jamais fait aussi mal. J'avais l'impression qu'elle me broyait littéralement le sexe.

Puis enfin, un cri étouffé comme un cri de douleur, et plus rien. Peut de temps après, la lumière s'éteint. je n'en revenait pas. Cela faisait un an qu'on ne faisait pas l'amour parce-quelle prétendait qu'elle n'avait plus aucune libido. Et il avait fallu quinze jours pour que les choses changent du tout au tout. D'abord, elle m'avait chassé de notre chambre, ensuite elle se masturbait. Notre couple était en train d'évoluer complètement.

Ça me faisait peur mais je dois reconnaître que c'était assez excitant. J'avais souvent rêvé d'une femme dominatrice, bien j'en avais trouvé une et c'était ma femme. D'une certaine façon, c'était parfait, même si la réalité de ce que je vivais était loin de mes fantasmes. C'était elle qui me faisait peur. Elle s'était métamorphosé en très peu de temps et j'avais du mal à reconnaître la femme un peu timide qu'elle était.

Nous avions commencé un voyage dont je ne connaissais pas l'issue, mais une chose m'apparaissait clairement, je ne pourrais pas vivre sans elle. C'est avec ces pensées troublantes que je finis pas m'endormir, dès que la douleur vive dans ma verge se transforma en une lancinante tension.

À dater de ce jour, les choses changèrent considérablement.

Il était établis que je dormait dorénavant dans la chambre d'ami. Carole prenais confiance et devenait plus autoritaire. Autrefois, j'aurais adoré ça en pensant que ce caractère directif s'exercerait aussi dans notre chambre à coucher, mais aujourd'hui, si cette idée me passait par la tête, je savais qu'il n'en était plus question. Quoiqu'il en soit, ce nouveau comportement n'était pas pour me déplaire.

Malgré cela, elle avait souvent envers moi des gestes de tendresse. Nous étions un vieux couple et ce genre de geste avait pratiquement disparu, mais ces derniers temps, nous avions renoué avec ces pratiques de jeunes amants. Le manque sexuel devenait de jour en jour plus problématique. Cela faisait bientôt trois se- maines que je n'avais pas jouis, et encore, en me masturbant devant une histoire porno, et ça commençait vraiment à me manquer.

Un soir, pendant l'apéritif, je posai la question qui me travaillait.

«Carole, on va où la? Combien de temps ça va durer? »

Elle me regarda l'air étonné

«De quoi tu parles? »

«De tout ça, moi dans ma cage, et dormant dans la chambre d'amis, tu veux...tu veux qu'on se sépare? »

«Non, non absolument pas »

La vivacité de sa réaction donnait du crédit à son affirmation. Elle reprit plus calmement.

«Je ne sais pas. Je sais que c'est dur pour toi mais...comment te dire...j'ai l'impression de revivre »

Il y eut un instant de silence avant qu'elle ajoute.

«Je suis désolée Pascal. Laisse moi un peu de temps »

la conversation s'arrêta là et nous passâmes à autre chose.

«Allo »

«Allo, ç'est moi, Françoise vient dîner ce soir »

«Françoise? »

«Françoise Klein, la sexologue »

«Tu la revois? »

«Oui, c'est devenu une amie »

«Bon, d'accord je m'occupe de tout »

«Je n'en attendais pas moins de toi, à ce soir »

Revoir Madame Klein me semblait étrange et, pour tout dire, me faisait un peu peur. J'étais stupéfait d'apprendre que Carole et elle étaient devenu amies. Elle ne m'en avait jamais parlé. je ne savais pas trop si Madame Klein, enfin Françoise, venait simplement en amie, ou pour constater les résultats de sa préconisation et ça me tourmentait Et quels étaient ils ces résultats?

Ma situation avait nettement empiré. Malgré ça, et pour être tout à fait honnête, je tirais du fait d'être soumis entièrement à la volonté de ma femme, une sorte de plaisir masochiste

incompréhensible.

Elle semblait en pleine forme. Je ne reconnaissais pas la femme avec qui j'avais vécu. Elle avait gagné en assurance, en confiance dans son sex-appeal. En outre, elle semblait avoir retrouvé une libido qui lui manquait depuis tant d'années. Le problème : elle préférait se masturber seule dans son lit que faire l'amour avec moi

Françoise arriva vers dix-neuf heures. Carole venait juste de rentrer. Nous prîmes l'apéritif avec les amuses-gueule que j'avais préparé. Les deux femmes semblaient très proches, bavardant comme des copines et m'ignorant par moments. Françoise était fidèle à elle même, avec cette espèce de compassion amicale. Je me sentais bien, parfois un peu exclu, mais bien.

«Et toi, Pascal, comment tu vas «

La remarque brutale m'avait pris de court.

«Euh...ça va »

«Carole m'a dit que tu portais ta cage depuis trois semaines, c'est pas trop dûr? » Les deux femmes me fixaient et je ne savais quoi répondre.

«C'est difficile, mais je fais avec »

«C'est bien »

Elle avait une manière de dire ça comme si elle savait ce que je vivais que je m'en sentis reconnaissant, alors que c'était en partie de sa faute si j'étais dans une telle situation. Le dîner fut cordial, les deux femmes discutaient la plupart du temps entre elles mais l'une comme l'autre firent attention à me garder dans la conversation.

Quand Françoise fut partie Carole me fit une confidence.

«J'adore cette femme »

«Oui, elle est sympa »

Deux ou trois jours plus tard, Françoise m'appela un après-midi alors que Carole était encore au travail.

«Allo »

«Allo, bonjour Pascal, c'est Françoise »

«Bonjour Françoise »

«On a pas eus le temps de parler samedi, tu vas bien? »

Elle avait appuyé sur un bouton et je ne sais pas pourquoi, je m'épanchais , racontant le changement de Carole, mes interrogations,mes peurs. Elle m'écoutait comme elle l'avait toujours fait, m'interrompant parfois quand elle n'avait pas compris. «On va résumer Pascal, tu à peur que ton couple parte à volo. Je vais te parler franchement, c'est le prix à payer. Je vous l'ai dit, vous vous aimez profondément Carole et toi. Votre couple allait mal, on à changé les choses, personne ne sait où ça vous mèneras. Mais c'est mieux de vivre que d'attendre ensemble de mourir non? »

«Oui, sans doute »

«Soit convaincu que tout ce que fait actuellement Carole, elle le fait en pensant à toi, même si c'est parfois paradoxal. »

«Elle m'a chassé de son lit, elle me fait porter une cage en permanence. Tu penses vraiment que c'est pour mon bien? »

«Oui, et pour le sien. On va parler franchement Pascal, tu es masochiste et plus elle te fais du mal, plus tu en éprouves du plaisir. La seule chose qui te fait peur, c'est qu'elle ne fasse pas attention à toi. Elle ne le montrait pas auparavant, aujourd'hui c'est le cas »

Ces mots me faisaient mal...parce qu'ils étaient vrais. Je ne m'étais jamais vu comme un ma- sochiste, mais je devais reconnaître qu'elle n'avait pas tort.

«Oui, peut être »

«Vous commencez un voyage. C'est elle qui dirige le bateau et toi, tu es enchaîné en fond de cale. Elle sait que tu es là et ton malheur est une partie de son plaisir. Trouvez un nouvel équilibre tous les deux et tout ira bien, je te le promet »

«Je ne sais pas, mais un couple, ce n'est pas ça »

«Un couple? 30% des couples divorcent...et pas seulement les jeunes. Tu envisages de vivre sans elle? »

«Non »

«Elle pas davantage sans toi. Tu sais, j'ai un certain métier, j'ai vu passer beaucoup de couples chancelants, Certains ont fini par rompre. Je crois dans le vôtre...si vous acceptez tous les deux

votre rôle. »

Je ne savais pas trop quoi répondre.

«Et c'est quoi nos rôles? »

«C'est simple, tu es le mari soumis, elle la femme dominante »

C'était déjà le cas, et je ne m'en plaignais pas, mais entendre dire aussi crûment les choses me fit comme un électro-choc.

«Ça marche? »

«Ça peut marcher, quand chacun s'aime et se respecte. »

En dix minutes, elle venait de détruire tout ce à quoi je croyais, et de justifier les pulsions masochistes que j'éprouvais parfois. Je mes sentais mal. Mais elle avait insisté sur l'amour que me portait Carole et cela me comblait de joie.

«Ok, on va voir »

«Ne t'inquiète pas Pascal, je sais que ce que tu vis est difficile. J'aimerais te dire que ça va s'arranger mais sûrement pas. »

«Ok, bonne journée Françoise »

«Bonne journée Pascal, n'hésites pas à me rappeler, bises »

Cet appel me mettait au pied de mes propres responsabilités. Tout ce qui m'arrivait était ce que j'avais toujours désiré. Et, que ça me plaise ou non, il fallait en accepter les conséquences. Quand Carole rentra, ce soir là, je la vis avec un regard différent. C'était toujours la femme que j'adorais, mais ce n'était plus tout à fait mon épouse. C'était assez étrange comme sentiment.

Elle ne semblait se rendre compte de rien et vint me faire la bise comme d'habitude

«Bonjour mon chéri, comment tu vas »

«Ça va »

Elle me regarda avec un air interrogatif

«Il y a un problème? »

«Je t'aimes Carole »

«Oui, moi aussi je t'aime »

«J'ai envie de toi »

«Sers-moi un apéritif, on va discuter »

Elle s'installa confortablement dans la banquette tandis que je lui servais son apéritif.

«Tu sais, j'ai conscience de ton sacrifice pour moi, et pour ne rien te cacher, ça me fait mouiller ma culotte. Tu as retrouvé les yeux de loup que tu avais quand nous nous sommes rencontrés. »

«Il est temps je pense de revenir aux chose sérieuses. Je te retire ta cage et on baise, entre parenthèse , j'en ai autant envie que toi, et puis après? On reprend notre vie pépère ... Ou on continue, toi dans ta cage et moi libre de tout. Tu choisis »

Posées comme ça les choses paraissaient différentes, je n'avais qu'une seule envie, c'était de la culbuter là, sur la banquette. Mais elle avait raison, si c'était pour retomber dans ce que j'avais vécu les dernières années... »

«D'accord, on continue »

«Dis le, je suis libre de tout »

«Tu es libre de tout »

«Même de prendre un amant? »

Là, c'était trop dure. L'imaginer une seconde dans les bras d'un autre m'était insupportable. Et c'est malgré moi que je m'entendis répondre

«Oui, même »

Elle me fixa l'œil brillant.

«Je t'aimes Pascal »

Comment dire, j'avais accepté qu'elle aille avec un autre, alors qu'elle me maintenait dans cette cage. Mon désir devait se lire dans chacun de mes regards. Mon amour était beaucoup plus profond.

«Tu veux me tromper? »

«Non, je ne te tromperai pas, Pascal, je te le dirai quand j'en aurai envie. »

«Mais, tu envisage de faire l'amour avec un autre homme »

«Oui, j'ai connu deux hommes avant toi, ça fait très longtemps. J'ai envie d'essayer, de voir si je peux encore plaire. »

Chacune de ses paroles étaient comme un coup de poignard.

«Tu me plais moi, je ne te suffis pas? »

«Ça n'a rien à voir, je suis ta femme et ça ne changera pas. je n'ai pas envie de tomber amoureuse, mais j'ai envie de vivre un truc, tu peux comprendre ça

«Oui, non.. je ne sais pas »

Nous passâmes une soirée bizarre. Elle, gaie comme un pinson, qui me racontait sa journée. Moi muet, qui ne pouvais enlever de mon esprit l'image d'elle faisant l'amour avec un autre homme. Un autre l'embrassant,lui embrassant la nuque, lui caressant les seins, la prendre. C'était plus fort que moi.

Elle rentra. Je sentais bien qu'elle était préoccupée.

«Tu veux un apéritif? »

«Oui, merci »

Elle sirotait calmement son verre mais son silence devenait glacial.

«Qu'est-ce qu'il y a ma reine? »

Elle me regarda comme si j'étais un étranger.

«Déshabille-toi »

«Quoi? »

«Tu m'as entendu, à poils »

Elle avait dit ça d'une manière presque hystérique et sans discuter, j'ôtais mes vêtements. J'avais vu ma femme nue bien des fois et elle pareillement, mais me tenir ainsi nu, à part ma cage, devant elle me gênait.

«Approche »

Je n'en étais plus à discuter et je m'approchais, mettant instinctivement mes mais dans le dos. Prenant la clé qui pendait sur son collier, elle enleva délicatement ma cage.

J'eus subitement un espoir fou. Le cauchemar était fini, nous allions redevenir un couple nor- mal...mais cet espoir fut déçu quand elle laissa l'anneau fermement attaché derrière mes testi- cules.

«Allonge toi là »

Quand je me fut allongé devant elle, elle retira ses escarpins et posa un pied humide de sueur sur mon visage.

Son odeur forte, fauve, un peu aigre, m'envahit. Ce n'était pas à proprement parlé une odeur agréable, mais je la trouvais très aphrodisiaque et je sentis immédiatement mon membre raidir.

«Je n'y crois pas, elle a raison...ça te fait bander de sentir mes pieds qui puent »

La réflexion de Carole me mis encore plus mal à l'aise. Cependant l'odeur que j'inhalais à chaque inspiration ne faisait que renf o r c e r mon érection. Carole avait toujours eut honte de l'odeur de ses pieds et elle achetait tous les anti-odeur qu'elle trouvait. C'est vrai que quelques fois, je les avais senti quand elle retirait ses chaussures, mais ça ne m'avait jamais vraiment gêné.

Là, c'était autre chose. Elle me f o r ç a i t à respirer cette odeur forte et c'était presque autant ça que ce que je respirais qui me faisait bander. Elle posa son autre pied sur mon membre rigide et commença à me masturber lentement. Le contact rêche du nylon de son bas était désagréable mais il ne fallut pas longtemps pour que je sois au bord de l'explosion. C'était trop lent pour me faire basculer et je tentais de remuer pour activer les choses mais elle retira précipitamment son pied.

«Tss, tss, ne bouge pas, laisse-moi faire »

Et le doux supplice reprit, j'étais immergé dans ce parfum animal et je n'avais qu'une envie, c'est de jouir. Son pied allait et venait sur mon sexe rigide trop lentement pour que j'y arrive. Elle finit par écraser mon sexe contre mon ventre sans bouger, le contact brutal était de trop et je me sentis me vider par pulsations, sans éprouver ce plaisir explosif que j'attendais tant.

Il y eut un instant de silence, je cherchait à reprendre ma respiration dans cette odeur moisie. Se décalant, elle remplaça son pied gauche qu'elle maintenait contre mon visage par le droit, dont le bas était enduit de sperme.

«Lèche »

Ça me dégoûtait vraiment et j'hésitais à me relever, pourtant, je ne sais pas pourquoi, j'obéis

et passais la langue sur le nylon gluant. Cela dura longtemps avant que le bas fut propre, le mélange du sel de sa sueur et du sperme âcre était révoltant, mais plus que cela, c'est la consistance glaireuse qui m'emplissait la bouche qui me donnait des hauts le cœur tandis que je léchait ce pied souillé.

Elle me fixait, l'air surprise. je ne dis rien, le cœur au bord des lèvres.

Retirant son pied, elle remit tranquillement ses chaussures tandis que je me relevais avec la tête qui tournait.

«Françoise me l'avait dit mais je ne pouvais pas la croire, ça te fait bander de sentir ça » Je la regardais d'un air bête, me sentant vaguement coupable.

«Oui, je ne sais pas... »

«Mais ça pue! »

«Écoute Carole, je sais que tu as un problème avec tes odeurs, mais moi je ne l'ai pas. Je ne sais pas ce qui m'as fait bander, c'est autant le fait que tu m'impose ça, que l'odeur de tes pieds...et puis, j'étais en manque »

Elle me regardait interdite.

«Tu ne m'as jamais dit que tu aimais ça »

«Je ne le savais pas moi même.Tu m'as dit que tu découvrais des choses depuis que tu m'as mis en cage. Moi aussi. Et puis, plus que l'odeur, c'est le fait que tu me l'impose alors que tu déteste ça qui m'a excité » «Tu es vraiment bizarre »

«Peut-être »

«Bon, viens là que je remette ta cage »

Nous passâmes une soirée étrange. curieusement, cet épisode nous avait encore rapproché si c'était possible. Elle m'expliqua ce qu'elle ressentait.

«Tu sais, j'ai toujours eu peur que mes odeurs gênent, je n'aurais jamais imaginé ce qui s'est passé ce soir. Quand Françoise me l'a dit, je l'ai pris pour une folle et malgré ce qu'elle disait, il n'était pas question que j'essaie. Et puis j'ai quand même essayé. J'étais certaine que tu allais te relever en criant que je puais, mais quand j'ai vu que, non seulement tu ne te relevais pas, mais que ça te faisait bander, ça m'a fait quelque chose, comme si on m'enlevait un poids que je portais depuis mon plus jeune âge »

Elle me regarda amoureusement et posa sa main sur le mienne.

«Je t'aime Pascal, tu es fou, mais je t'aime »

«Moi aussi Carole, tu ne peux pas savoir à quel point je t'aime »

Elle me répondit des larmes dans les yeux.

«Je crois que je le sais »

C'est un samedi après midi que les choses prirent une autre tournure. Il pouvait être 17 h quand Carole m'appela dans ma chambre . Elle s'était habillée pour sortir, légèrement maquillée avec un soupçon de son parfum.

"Euh, on sort?"

"Moi je sors. Déshabile-toi et allonge-toi"

Je ne compris pas où elle voulait en venir mais je n'eus pas à attendre longtemps. Sitôt que je fus étendu sur le lit, elle m'attacha les pieds et les mains aux montants du lit avec des bas,. Elle quitta un instant la chambre et revint avec une boule de tissu dans une main et un gros rouleau de Scotch à paquet dans l'autre.

"Ouvre la bouche"

Posant le Scotch, elle déplia la boule de tissu qui se révéla être une culotte qu'elle retourna pour en observer l'entre-jambes.

Satisfaite, elle me l'enfonça dans la bouche et la scellant avec une large bande de Scotch.

"Voilà, comme ça, tu penseras à moi" Elle quitta la chambre et peu de temps après, j'entendis claquer la porte d'entrée.

La culotte avait été porté et l'odeur musquée caractéristique du sexe de Carole m'envahit. J'avais la langue bloquée contre la bande de coton de l'entre jambes et je goûtais la légère amertume des sécrétions sèches qui redevenaient visqueuses au fur et à mesure que ma salive les délayait. J'éprouvais la douleur maintenant habituelle de la cage qui restreignait ma tentative d'érection.

Le temps passait lentement . J'étais maintenant imprégné de l'odeur et de l'amertume de ces sécrétions. J'avais débandé et je m'ennuyais. Les bas étaient serrés et j'étais complètement immobilisé.

Plus que tout, je ne cessais de penser à Carole et à ce qu'elle pouvait bien faire.

Elle s'était habillée comme si elle voulait séduire, et le fait qu'elle me laisse comme ça, encagé, attaché sur le lit avec une culotte sale dans la bouche ne faisait que renf o r c e r mes pressentiments. Elle m'avait prévenu et sans doute cherchait elle un homme pour coucher. Peut être même était elle déjà avec lui. Ça me faisait tellement mal d'imaginer ça que j'en avait mal au cœur.

Le temps passait lentement, mais j'étais torturé par cette idée. Son absence durait trop long- temps. J'étais sûr qu'elle était en train de se faire sauter. Le soir commençait à tomber quand j'entendis la porte d'entrée.

Je pensais qu'elle allait venir me délivrer mais je me trompais et je l'entendis un bon moment aller et venir dans la maison avant qu'elle vienne s'accouder au chambranle de la porte, me fixant en souriant un verre de vin à la main. "Alors chéri, je t'ai manquée?"

Je voulu répondre mais seul un vague gargoullis sorti de mon bâillon.

"J'ai rencontré un homme et je crois que tu ne va pas tarder à être cocu."

Je me mis à hurler dans mon bâillon, la suppliant de ne pas faire ça, mais à nouveau, ce ne fut qu'un borborygme incompréhensible. Je sentais des larmes me couler sur les joues.

Elle me regardait avec compassion et je me mis à espérer que tout cela n'était qu'un conte destiné seulement à me faire mal.

Posant son verre, elle s'approcha et ôta ma cage de chasteté, puis elle arracha d'un geste brusque la bande de Scotch et sortit la culotte trempée de salive de ma bouche.

Sitôt libre de parler, je lui renouvelais ma prière d'une voix plus suppliante que je ne l'aurais voulu. Son regard se fit sérieux quand elle me répondit.

"On en a déjà parlé Pascal, tu ne vas pas revenir dessus"

"Mais pourquoi tu fais ça "

"Parce que j'en ai envie...tu me fatigue"

Sans prévenir, elle retira sa culotte, monta à genoux sur le lit, têtes bèches, et s'assit sur mon visage.

J'avais le nez coincé dans sa raie des fesses, appuyé contre son anus dont je respirais le parfum aigre et rance.

C'était à la fois répugnant et excitant et je sentis immédiatement mon sexe libre se raidir sur mon ventre.

Je n'en revenait pas. Elle si complexée par ses odeurs corporelles n'en avait visiblement plus rien à faire et s'asseyait maintenant carrément sur moi.

Je sentis sa main chaude saisir mon sexe en érection et commencer à me masturber lentement. J'avais du mal à respirer mais je commençait maladroitement à lécher le bas de sa vulve, y récoltant une mouille au goût métallique.

Elle continuais de me masturber doucement d'une main, tandis que l'autre s'activait sur son clitoris. Son branle était péniblement trop lent et si je sentais le plaisir monter, je ne pourrais sans doute pas jouir avec cette pauvre stimulation. Ce n'était visiblement pas son but et elle poursuivait sa manipulation perverse.

Elle, en revanche, se masturbait frénétiquement, je sentais sa mouille visqueuse couler de plus en plus abondamment dans ma gorge et je devinait, aux mouvement instinctifs qui l'agitait, qu'elle approchait de l'orgasme. Elle bascula son corps, offrant son anus à ma langue et ajouta d'une voie rauque :

«Lèche moi le cul »

J'eus un frisson à cette idée mais docilement, je passais la langue sur cet anneau fripé, goûtant sa saveur salée et amère. Je préférais ignorer l'origine de ce goût écœurant et je continuais à lécher cette chair tendre.

Elle eut un soubresaut quand elle sentit ma langue se poser sur son cul et aux léger gémissements qu'elle émettait à présent, je savais qu'elle était maintenant complètement absorbé par son plaisir. Elle avait arrêté de me branler mais gardait sa main chaude sur mon sexe. Je sentait le plaisir monter encore et je n'était à présent pas loin moi-même de l'éjaculation.

C'est dans un souffle précipitée qu'elle lança :

«Rentre ta langue »

Pointant ma langue, je fis pression sur son sphincter. Celui-ci ne résista pas et je m'enfonçais dans son intérieur soyeux. L'amertume plus forte me satura les papilles. J'en éprouvais à la fois une forte répulsion, et une étrange excitation et je sentais que je n'allais pas tarder à atteindre

le point de non retour.

Quand elle se raidit sur moi en poussant un grand cri, m'écrasant sous son poids, ma langue enfouis au plus profond d'elle,et je me sentis couler. Cela n'avait rien à voir avec l'explosion que j'attendais et en fait je n'éprouvais pratiquement aucun plaisir, simplement la sensation du sperme qui traversait mon membre avant de s'écouler entre sa main et mon ventre, sans même avec les pulsations qui accompagnent normalement l'orgasme. Son orgasme passé, elle resta un moment appesanti sur moi et je commençais à étouffer quand elle se redressa et descendit du lit. Elle reprit calmement son verre de vin et resta là à me contempler sans rien dire. Elle était échevelée, avait le joues rouges et le regard brillant.

«Tu me détaches? »

Elle eut un sourire

«Pourquoi, tu n'es pas bien comme ça? »

«Carole, j'en ai marre, et puis j'ai envie d'aller aux toilettes »

Reposant son verre, elle essuya mon ventre inondé de sperme et me détacha en silence. Sitôt libre, je me réfugiais dans les toilettes.

Ce n'est pas vraiment que j'avais une envie pressante, mais j'éprouvais le besoin de me retrouver seul un moment. J'avais l'esprit en ébullition. J'avais craint toute la journée qu'elle me trompe, et elle était rentrée en m'annonçant calmement que ce n'était que reculer pour mieux sauter.

Et puis l'espèce de mépris pour ce que je ressentais alors qu'elle prenait son plaisir ne lui ressemblait en rien. Décidément, je ne reconnaissait plus rien de la femme réservée avec qui j'avais vécu pendant trente ans.

Le pire, c'est que malgré l'inconfort, et même la douleur que j'éprouvais, je n'étais pas sûr de le regretter. Quand je sortis des toilettes, la première chose qu'elle fit fut de me remettre ma cage. J'allais me rhabiller quand elle m'arrêta.

«Reste, tu es très bien comme ça »

Dans l'état où j'étais, je ne songeais même pas à résister.

Nous passâmes une soirée étrange, elle encore habillée de manière recherchée, moi, nu comme un ver, avec cette cage qui enserrait mon sexe. Je n'ai jamais été particulièrement pudique, encore moins avec ma femme qui m'avait vu sous toute les coutures, mais passer ainsi une soirée nu, alors qu'elle était habillée avait quelque chose d'intimidant.

Je ne pouvais enlever de ma tête sa phrase qui avait été autant un soulagement qu'un coup de poignard :

"... Je crois que tu ne va pas tarder à être cocu..."

Je ne pouvais supporter qu'un autre profite de son corps, qu'elle lui donne ce qu'à moi ce qu'elle me refusait désormais, et que ce soit lui qui profite de sa nouvelle liberté sexuelle La semaine se passa normalement, si ce n'est que je ne pouvais enlever cette idée de ma tête. Elle était plus belle et plus gaie que jamais et paradoxalement, sa forme éblouissante me faisait mal. Je savais qu'elle ne me le devait pas, mais à cet autre homme et à la perspective de coucher avec lui.

Tous ça tournait dans ma tête et je doutais même de son amour : et si elle tombait amoureuse de lui? Bien que n'en parlant pas, elle semblait consciente de mon mal être et n'était pas avare de gestes de tendresse, me caressant la main, me faisant de bises inattendues, même me coinçant dans un coin pour m'embrasser à pleine bouche, glissant sa langue dans ma bouche avec une sorte d'avidité.

Même ces baisers aussi torrides soient-ils et qui occasionnait une douleur évidente dans ma cage, étaient symptomatiques du changement d'autorité dans notre couple.

Auparavant, il était rare que nous nous embrassions, c'était toujours à mon initiative et c'est moi qui introduisait ma langue contre la sienne, aujourd'hui, c'était le contraire.

Le samedi, comme je l'avais redouté, elle m'appela à nouveau dans ma chambre et je me retrouvais dans la même position, attaché sur le lit avec une culotte dans la bouche. Cette fois, je n'avais aucun doute sur la raison de sa sortie. Comme le samedi d'avant, elle avait soigné son apparence, paraissant très classes dans son tailleur gris et ses bas noirs.

C'est avec une sorte de désespoir que j'entendis la porte claquer.

La journée fut un enfer, à peine sentais-je les sécrétions de la culotte couler dans ma gorge et son odeur musquée m'imprégner. Je passais entre des phases d'abattement ou j'acceptais mon sort avec tristesse, et des phases de révolte ou je me disais qu'elle avait été trop loin et qu'il fallait que je me révolte.

C'est avec cette boule au ventre que je passais l'après-midi. Le temps me paraissait long, pas

seulement parce-que j'étais là, immobilisé sur ce lit, mais surtout parce-que j'imaginais ce qu'elle faisait. Curieusement, ça me faisait presque aussi mal de l'imaginer flirter, que faire l'amour.

Me revenait en mémoire avec nostalgie l'époque où nous nous étions rencontré et je la revoyait me séduire. Je pensais avoir oublié tout cela depuis longtemps mais ça me revenait en mémoire comme un flash et l'imaginer faire maintenant la même chose avec un autre me donnait des hauts le cœur. Je me morfondais ainsi et le temps passait. Ce fut le soir, puis la nuit. Malgré l'angoisse qui me serrait le ventre, je finis par m'assoupir.

Je fus tiré de ce sommeil léger, plein de rêves tous plus noirs les uns que les autres, par le bruit de la porte d'entrée. Carole s'accouda au chambranle de la porte avec le regard brillant et les joues rouges qu'elle avait toujours après avoir jouis et elle n'avat pas besoin de parler pour que je sache que c'était arrivé.

«Ca y est mon chéri, tu es cocu »

Cette concrétisation de mes craintes les plus fortes fut comme un coup de fouet et je sentis les larmes me monter aux yeux.

Sans rien ajouter, elle me détacha et partit au salon. C'est détruit moralement que je la rejoignis, catastrophé par ce qui venait de se passer, mais recherchant sa présence.

Elle s'était installé dans la banquette et ne dit rien en me voyant arriver. Je ne trouvais rien à dire et je m'assis à côté d'elle, comme pour sentir à nouveau la chaleur de son corps.

Nous restâmes là un moment, perdus chacun dans nos pensées.

«Tu veux venir dormir avec moi ce soir? »

Elle avait dit ça d'une voix douce et c'est avec un désespoir dans la voix dont je m'apercus moi-même que je lui répondis oui.

Nous nous couchâmes l'un contre l'autre, elle me prit dans ces bras tendrement, mais je sentais l'odeur de l'autre sur sa peau.

Elle ne fut pas longue à trouver le sommeil mais moi je restais longtemps réveillé à pleurer comme un gosse.

«Allo, Françoise, c'est Pascal »

«Bonjour Pascal, comment vas-tu? »

«Pas bien, Carole me trompe »

«Tu veux dire qu'elle a couché avec un autre homme? »

«Oui »

«Elle l'aime? »

«Elle me garantit que non »

«Tu la crois? »

«Oui »

«Si c'est juste une histoire de cul, ce n'est pas très grave » Sa désinvolture me mis dans une colère noire.

«A cause de toi et de ton idée loufoque de cage de chasteté, non seulement je n'ai pas touché ma femme depuis deux mois, mais maintenant elle se fait sauter par un autre »

«Pascal, tu ne vois que le mauvais coté des choses. Carole a explosé depuis qu'elle se sent libre. Je suis sûre qu'elle t'aime. Soit un peu patient et elle reviendra vers toi. »

Je trouvais la situation ironique

«Elle se sent libre depuis que je suis en cage? »

«Oui, c'est le prix à payer. Tu l'aimes assez pour faire ce sacrifice »

«Je ne peux pas supporter qu'elle sorte avec un autre »

«Carole ne t'appartient pas, pas plus que tu ne lui appartiens. Elle a envie de faire des expé- riences. Tu es libre d'accepter ou de refuser. Vous êtes venus me voir parce que votre couple battait de l'aile sur le plan sexuel. Aujourd'hui, les cartes sont rebattues et je suis confiante en vous. »

Je me sentais mieux quand je raccrochais. J'avais bien fait de l'appeler. Sa voix calme et sûre d'elle même m'avait fait du bien. Elle avait raison. J'avais exagéré les choses. Sans doute, ma situation de manque n'y était pas pour rien. Et puis c'était moi qui lui avait donné l'autorisation de me tromper, à mon corps défendant, mais moi quand même Je crois que ce qui me faisait le plus mal, c'était de voir à quel point cette vie à sens unique la rendait heureuse. Françoise avait prédit qu'elle reviendrait vers moi, mais une chose était sure, ça ne serait jamais plus comme avant.

Le mois suivant fut entrecoupé de ses week-end de sortie, souvent le samedi soir, parfois le dimanche. Elle m'attachait systématiquement sur le lit, une culotte sale dans la bouche. Elle m'avait avoué que ça participait à son plaisir tandis qu'elle baisais que de savoir que son petit mari chaste l'attendait attaché sur son lit. Elle m'en avait dit un peu plus sur son amant, il se prénommait Marc, était marié depuis 20 ans et heureux en mariage. Il ne recherchait pas le grand amour, mais simplement un cinq à sept de temps en temps.

Je me fis la remarque que, ce qui parait presque naturel chez un homme, devenait beaucoup plus scabreux avec une femme. Savoir que ce mec faisait ça avec Carole était toujours aussi pénible à imaginer, mais je m'étais fait au malheur que j'en éprouvais. J'avais parfois des larmes qui montaient aux yeux en pensant qu'il l'embrassait, qu'il la caressait, qu'il la pénétrait et assistait à ses orgasmes...bref, ce que j'avais fait pendant trente ans sans trop y penser et qui m'était maintenant interdit.

Cette première soirée que nous avions passé ensemble ne se renouvela pas. En fait, peu à peu, Carole restreignait mes prérogatives. Elle ne devenait pas distante pour autant et ne se privait pas de me caresser, ou de me faire de bises. Mais elle ne m'embrassait plus, et je n'osais pas faire le premier pas certain qu'elle allait me rembarrer.

Le seul moment où nous gardions une certaine forme de relations sexuelles, c'est quand je la suçais. Et c'était de plus en plus souvent, dans toutes les positions et dans tous les lieux. Elle ,si prude autrefois, avait bien changé sur ce point. Elle avait pris beaucoup de plaisir à cette première expérience sur le lit et maintenant, elle aimait autant les anulingus que les cunilingus. Elle ne s'occupait pas de savoir si elle était propre quand l'envie lui prenait mais ça me plaisait tant de lui donner du plaisir que j'oubliais la gène que j'éprouvais parfois.

Un soir, je la léchais à quatre pattes entre ses jambes pendant qu'elle regardait la télé, 'pas pour la faire jouir mais simplement pour la détendre' comme elle me l'avait dit quand elle me saisit par les cheveux et m'appliqua fermement contre sa chatte.

«Ouvre la bouche »

À peine eus-je obéit qu'un puissant jet d'urine me remplit la bouche. La surprise me fit tousser et ma chemise fut trempée. J'essayais consciencieusement de capter le maximum du liquide chaud et âcre quelle déversait sans retenue, mais le flot trop rapide et la répulsion instinctive que cela provoquait me faisait hoqueter, en répandant autant que j'en avalais. Cela dut durer quelques secondes, mais ça me parut une éternité. Me tenant fermement par les cheveux, elle empêchait mon réflexe de recul et me maintenait contre elle tandis qu'elle continuait sa miction. Quand enfin le jet se tarit et qu'elle me relâcha, je m'assis sur les pieds, éberlué par ce qui venait de se passer

Ma chemise était trempée et une flaque s'étalait sur le parquet. J'avais dans la bouche ce goût âcre d'urine et ma gorge était vaguement irritée par le liquide acide que j'avais absorbé.

Je n'en revenais pas. Elle m'avait pissé dessus. C'était à la fois écœurant et étrangement éro- tique. Et dire qu'il y a quelques mois, elle se cachait pour pisser.

Elle me rappela à la réalité.

«Nettoie ça et remet-toi en place »

Après avoir épongé la flaque qui était sur le parquet, je me remis à quatre pattes entre ses jambes, préoccupé par ce qui venait de se passer. Je léchais les dernières gouttes d'urine sur ses lèvres et dans ses poils et repris mon lent cunilingus.

«Tu en a mis partout, il va falloir qu'on trouve une solution »

Sa réplique me fit froid dans le dos. Ainsi, elle envisageait sérieusement de pérenniser cette pratique dégoûtante. Qu'était-je devenu pour elle, une sorte de toilette ambulante? Ma chemise mouillée et froide me collait au corps, l'odeur que j'avais dans le nez et le goût dans ma bouche me mettait le cœur au bord des lèvres, et pourtant, l'inconfort de ma cage prouvait que malgré mon écœrement, tout cela m'excitait.

Ce samedi là, comme souvent maintenant, elle m'attacha sur le lit, me bâillonna mais me retira ma cage et sortit. Elle avait tiré la porte, mais ne l'avait pas fermé. Je commençais à me morfondre quand j'entendis la clé dans la porte d'entrée. Elle ne devait pas être partit pendant plus de deux heures et je commençait à espérer que l'aventure avec Marc tirait à sa fin. Les paroles de Françoise me revinrent en mémoire :

«...elle reviendra vers toi....»

Sa réplique me fit froid dans le dos. Ainsi, elle envisageait sérieusement de pérenniser cette pratique dégoûtante. Qu'était-je devenu pour elle, une sorte de toilette ambulante? Ma chemise mouillée et froide me collait au corps, l'odeur que j'avais dans le nez et le goût dans ma bouche me mettait le cœur au bord des lèvres, et pourtant, l'inconfort de ma cage prouvait que malgré mon écœrement, tout cela m'excitait.

Ce samedi là, comme souvent maintenant, elle m'attacha sur le lit, me bâillonna mais me retira ma cage et sortit. Elle avait tiré la porte, mais ne l'avait pas fermé. Je commençais à me morfondre quand j'entendis la clé dans la porte d'entrée. Elle ne devait pas être partit pendant plus de deux heures et je commençait à espérer que l'aventure avec Marc tirait à sa fin. Les paroles de Françoise me revinrent en mémoire :

Mais tout de suite, mon espoir fut douché. Carole parlait avec quelqu'un et c'est une voix d'homme qui lui répondait. Je compris son stratagème délirant, je hurlais dans mon bâillon et des larmes me vinrent aux yeux. Elle allait baiser avec lui dans notre lit. Elle n'avait pas le droit. On avait en ce moment une vie bizarre, mais c'était notre maison, notre chambre notre lit, même si ça faisait un moment que je n'y avais pas mis les pieds. Je me souviens à peine du reste. C'est comme si un autre que moi était là, attaché sur son lit, à écouter attentivement les bruits qui lui faisaient tant de mal.

Il eut d'abord une musique douce dans laquelle je reconnus les gymnopédies de Satie. Puis la musique changea ...du Clapton...et les bruits de paroles entrecoupés de silence où j'imaginais avec détresse qu'ils s'embrassaient et se caressaient. Des bruits de vaisselle. Ils dînaient. Ils parlaient à voix haute mais je ne parvenais pas à comprendre ce qu'ils disaient

Et puis, ils montèrent dans la chambre.

«Ça me gène un peu pour ton mari »

«Ne t'inquiète pas, il est en voyage »

Un bruits de ceinture, puis des gémissements masculins.

«Il n'y a pas à dire, tu suces bien »

Elle le suçait!!! Cela faisait des années qu'elle n'avait pas fait ça avec moi et je savais qu'elle n'aimait pas ça...enfin, avec moi.

«Arrête, je vais jouir »

«T'as pas intérêt, prends moi »

Et puis le bruit du sommier quand il allait et venait en elle,

«Ça te plaît de te faire baiser salope »

«Tu n'es qu'une putain » «Regarde moi cette chatte, elle n'a qu'une envie, c'est de se faire fourrer »

Il était très expressif quand il baisait. Souvent, elle m'avait reproché mon mutisme. De ce point de vue elle devait être heureuse. Assez vite, je compris aux gémissements précipitées de Carole, quelle allait jouir.

«Non, non, n'arrête pas, continue »

«Je vais jouir chérie...on a tout le temps »

«Oh m e r d e ...alors je me finis toute seule »

Ses gémissements crurent jusqu'à l'explosion finale dans un soupir étouffé.

«Attend un peu »

«Vas y »

Et à nouveau les bruits du sommier.

«Tu es vraiment une salope »

«Quand tu n'as pas assez de bite, tu te branle »

«Je devrais te punir pour ça »

«Oui, comment? »

«À coup de ceinture »

Et le cri de bête blessée de Carole quand elle jouit à nouveau.

Cela dura longtemps. Je pleurait à chaudes larmes en les entendant baiser dans la chambre d'à coté. J'entendis Carole jouir encore avec un sourd gémissement avant que Marc ne finisse par réagir.

«Je vais jouir »

«Oui, vas-y, remplis moi »

«Oh putain....oh..... »

C'était un cri de plaisir. Ce mec jouissait dans ma femme. Une question con me m'était venu à l'esprit : Avait-il mis un préservatif? . Mais, ce qu'elle venait de dire ne laissait guère de doute à ce sujet.

Le calme revint dans la chambre. Je les entendais murmurer sans comprendre ce qu'ils disaient.

«Bon allez, je vais me doucher » Le bruit de la douche et Carole nue, adossée au chambranle de la porte en souriant.

«Tu pleures »

«Mmm »

«Mais tu bandes »

«Mmm,Mmm, Mmm »

La douche s'arrêta et Carole partit

Je voulais lui dire que ce qu'elle venait de faire était inacceptable, et que si ça me faisait bander, c'était parce que je l'avais entendu jouir elle. Je n'en étais pas tellement sur moi-même. Marc se rhabilla, embrassa Carole, du moins je le pense au silence qui suivit, et partit.

Carole revint me voir.

«Tu bandes toujours »

Elle ôta mon bâillon et essuya mes larmes avec sa culotte.

«Pourquoi tu as fait ça? »

«Pour que tu saches. Je n'éprouve aucun amour pour Marc. C'est un beau mec et j'ai une profonde amitié pour lui, mais ça s'arrête là. »

«Il t'appelle 'Chérie' »

«Moi aussi, ça n'a rien à voir, on couche ensemble, ça rapproche, mais quand je lui dit 'Chéri' à lui, et 'Chéri' à toi, ça n'a pas le même sens »

je me sentais rasséréné mais j'oubliais qu'elle adorait souffler le chaud et le froid.

«Bon, je vais me doucher, je sens son sperme me couler sur les cuisses »

L'aventure avec Marc finit par se terminer un beau jour. Elle me raconta qu'il s'était fait prendre par sa femme et qu'elle lui avait donné un ultimatum

«C'est elle, ou moi »

Les conditions étaient claires et il rompit avec Carole.

«C'est pas à nous que ça arriverait hein? »

«Non, tu le sais bien, jamais je ne te quitterai...et toi? »

Elle me regarda comme si je venais de prononcer une absurdité, puis son regard redevint sérieux lorsqu'elle répondit.

«Non, moi non plus jamais mon amour, nous jouons ensemble à des jeux qui peuvent prêter à confusion, mais soit certain de mon amour pour toi, quoique tu fasses »

Cette soirée se finit en apothéose, elle me libéra de ma cage et nous fîmes l'amour comme je crois que nous ne l'avions jamais fait. Bien que je sois excité au delà du possible, j'avais appris à prendre mon temps et à l'amener doucement par des préliminaires. Contrairement à ce que je faisais avant, je ne faisais pas ça pour le chauffer rapidement avant de pouvoir la prendre, j'y attachais toute mon attention dans le seul objectif de lui donner du plaisir. Je la fis ainsi jouir sous mes doigts et ma langue et je crois que si elle avait arrêté là, bien que terriblement frustré, j'aurais eu la sensation d'avoir fait l'amour. quand elle me repoussa doucement, et me dit

«Viens »

Je la pénétrais doucement. Elle s'arquait pour venir au devant de mes coups de reins. Je n'allais pas trop vite autant pour le faire attendre, que parce que je sentais le plaisir monter et que je ne voulais surtout pas gâcher cet instant en jouissant trop vite. Elle s'impatienta

«Prends moi m e r d e ...Baise moi »

J'accélérai le rythme et il se passa alors quelque chose d'étrange. Malgré mes mois d'abstinence, malgré l'excitation incroyable que je ressentais à la voir ainsi offerte, ses paroles avaient pro- voqué comme un électrochoc et je ne sentais plus dans qu'un vague plaisir diffus tandis que je m'enfonçais en elle.

Comme je l'avais lu, je variais le rythme, non pour me préserver, mais pour accroître son plaisir. Comme à son habitude, elle se caressait le clitoris pendant que j'allais et venais en elle. Elle devint comme folle, gémissant et basculant le tête de gauche à droite et elle ne tarda pas à jouir à nouveau. Je sentis son vagin se contracter tandis qu'elle atteignait l'orgasme. Habituellement, cette sensation, ce chaud subit, ce spectacle aphrodisiaque d'une femme qui jouit, auraient suffit pour me faire exploser, mais pas cette fois.

Je ralenti seulement avec un sentiment d'amour pour ma femme et de fierté pour ma contrôle. Quand elle eu récupéré, elle me lança d'une voix sourde.

«Vas-y, viens en moi mon amour »

Il n'en fallait pas plus pour que j'éjacule à grandes pulsations, ressentant le plus grand orgasme que j'ai jamais ressenti. Un plaisir indicible accompagné d'un amour absolu. Nous restâmes un moment, allongé l'un à coté de l'autre, sans rien dire. Bien que mon excitation soit tombée, je m'émerveillais de l'odeur de ses cheveux, de sa peau, de son corps. Dieu, que j'aimais cette femme.

«Ouahou...j'avais oublié comme ça pouvait être bon »

Je ne répondis rien. J'avais dépassé le sentiment de fierté ressenti un instant. Je venais juste de faire l'amour pour la première fois de ma vie.

Cet épisode trouble s'est passé il y a trois ans. Nous vivons depuis un amour qui, loin d'être idyllique tous les jours, est profond. Nous faisons l'amour à notre rythme, des fois j'ai envie et pas elle, des fois, c'est le contraire... et des fois, nous nous retrouvons.

Françoise est restée une grande amie, une grande sœur.

Je sais qu'elle et Carole ont nouées des liens particuliers mais ni l'une, ni l'autre de m'en ont jamais parlé

Quand j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes, et d'aller voir un sexologue, je ne m'attendais pas à ça. Il y eut des moments difficiles, insupportables même parfois, mais le résultat est là. Carole est heureuse comme elle ne le fut pas pendant des années et je suis heureux d'être à coté d'elle.

Si seulement elle enlevait ma cage plus souvent ....

omrouge

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